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Une application qui vérifie les taches de votre peau. Un algorithme qui prédit les accidents vasculaires cérébraux. Cela peut paraître absurde, mais c’est la réalité. L’intelligence artificielle part à la conquête de nos soins de santé. Une bonne chose selon les experts, malgré tous les défis associés.
L’intelligence artificielle (IA) est un terme très large. En résumé, il s’agit de systèmes intelligents qui imitent le cerveau humain. Ils établissent des liens, prennent des décisions et passent à l’action. Mais ces cerveaux artificiels vont encore plus loin que les humains. Ils sont capables d’analyser des millions de données à la fois. Et de créer des solutions que nous n’aurions jamais imaginées nous-mêmes.
« L’intelligence artificielle est plus forte que nous pour reconnaître des schémas dans les big data », déclare Tom Braekeleirs, expert en transformation numérique dans le domaine des soins de santé. En effet, l’IA est utilisée avec succès en radiologie depuis des années. Pour détecter des tumeurs dans les scanners, par exemple. Mais aussi pour personnaliser la médecine et prévenir les pandémies. La technologie évolue à la vitesse de l’éclair et les possibilités sont immenses. C’est une bonne nouvelle pour les médecins, comme pour les patients.
« Prenons l’exemple du chatbot Bingli. Il vous pose des questions avant la consultation avec le médecin généraliste, pour ne rien oublier. Parce que notre cerveau nous oriente généralement vers un schéma connu. C’est ce qu’on appelle le biais cognitif. C’est un piège. Si la salle d’attente est remplie de personnes qui toussent et que le médecin a déjà diagnostiqué une bronchite plusieurs fois ce jour-là, il y a de fortes chances qu’une personne atteinte du covid ne soit pas reconnue. L’IA n’a pas ce biais cognitif. Cela permet de prendre de meilleures décisions. »
Selon Tom Braekeleirs, nous verrons à l’avenir beaucoup plus d’outils d’IA pour l’aide à la décision dans le domaine des soins de santé. Des technologies qui ne remplacent pas le médecin, mais qui l’assistent. Lors du diagnostic. Lors du dépistage des patients. Lors de l’exécution de tâches de routine, libérant du temps pour les tâches de soins qui font vraiment la différence. Dans un même temps, l’IA soutient également le patient. Grâce à des applications et des dispositifs portables, il est possible de surveiller sa santé.
« Avec SkinVision, vous pouvez vérifier vous-même vos grains de beauté. Et FibriCheck contrôle votre rythme cardiaque. Ces applications permettent de faire des choix plus sains et d’éliminer les longues attentes chez les spécialistes. À condition de miser sur la littératie en santé, pour que ces données soit correctement interprétées », ajoute Tom Braekeleirs.
L’IA remplacera-t-elle un jour le médecin ? Nous n’en arriverons pas là.
Tom Braekeleirs : « Je ne crois pas à un scénario catastrophe selon lequel l’intelligence artificielle remplacerait le médecin. L’humain joue un rôle crucial dans le domaine médical. Évaluer la situation générale du patient, écouter son intuition, annoncer les mauvaises nouvelles de manière appropriée : l’IA n’est en pas capable. Entre le patient et la machine, il doit toujours y avoir un être humain. Mais si l’IA peut aider les patients et les médecins à prendre des décisions plus éclairées, pourquoi ne pas en profiter ? »
« Avec SkinVision, vous pouvez vérifier vous-même vos grains de beauté. Vous prenez une photo et 30 secondes plus tard, vous savez s’il faut consulter un médecin. L’application ne pose donc pas de diagnostic, mais détermine le risque. »
Grâce à la Mutualité Helan, vous utilisez gratuitement l’app SkinVision et ne payez pas l’abonnement annuel d’une valeur de 50 euros.
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