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La vaccination, une protection au fil des ans

Mieux vaut prévenir que guérir ! Dans le domaine de la vaccination, ce dicton est plus que jamais d’actualité. En effet, les vaccins sont les moyens les plus efficaces de se protéger contre certaines infections graves.

Faites le test

Se faire vacciner, à quoi ça sert ?

Se faire vacciner est un acte de protection individuelle et collective.

Une protection pour vous et vos proches

En vous faisant vacciner, en faisant vacciner vos enfants, vous jouez la carte de la prévention :

  • vous leur assurez, ainsi qu’à vous-même, une protection individuelle contre des maladies qui peuvent avoir de graves conséquences sur la santé ou même entraîner la mort ;
  • vous offrez une protection indirecte aux personnes de votre entourage (famille, amis, voisins, collègues…) pas ou pas encore vaccinées ou particulièrement fragiles, en évitant de leur transmettre ces maladies souvent très contagieuses ;
  • vous contribuez à la protection collective de notre société, car, plus la vaccination est généralisée, moins les maladies peuvent circuler entre les gens. 

De quelles maladies s’agit-il ?

Il s’agit de certaines maladies infectieuses, causées par des organismes microscopiques appelés microbes.
Il existe différentes familles de microbes parmi lesquelles les bactéries, les virus, etc.

Les maladies qu’ils causent peuvent, le plus souvent, se transmettre d’une personne à l’autre, comme par exemple, COVID-19, la rougeole, la coqueluche, la grippe, etc.

La vaccination, comment ça marche ?

Comment se fait-il qu’un vaccin vous protège d’une infection ultérieure ? Le processus en un clin d’œil :

  • Une faible quantit d’un virus ou d’une bactérie, complètement inactive ou très affaiblie, est introduite dans l’organisme, le plus souvent par injection (piqûre), mais parfois aussi par la bouche.
  • Le microbe, préalablement rendu inoffensif, ne provoque donc pas la maladie, mais il est reconnu par notre système immunitaire, qui réagit notamment en produisant des défenses appelées "anticorps".
  • Résultat : lorsque le corps rencontre le "vrai" microbe, le système immunitaire le reconnaît immédiatement et il est capable de se défendre avant que la maladie ne se déclare.

Se faire vacciner : une bonne idée

Se faire vacciner est un acte de protection individuelle et collective. Il préserve indirectement les plus vulnérables, p. ex. les personnes pour lesquelles la vaccination est médicalement contre-indiquée, ou les bébés qui ne sont pas encore vaccinés. 

Si les proches d’un nouveau-né se font vacciner contre la coqueluche, par exemple, ils épargnent au bébé d’être contaminé avant l’âge de la vaccination. 

Les adjuvants, de quoi s’agit-il ?

Les adjuvants, de quoi s’agit-il ?

L’ajout d’adjuvants est indispensable dans la majorité des vaccins "tués" : sans adjuvant, la réponse immunitaire ne se déclenche pas suffisamment.

L’adjuvant le plus utilisé est actuellement l’aluminium. Il est considéré comme le plus efficace et le mieux toléré. L’utilisation de l’aluminium suscite parfois des questions chez certains, pourtant les quantités utilisées dans les vaccins sont extrêmement faibles.

Après 80 ans d’utilisation dans les vaccins, il n’y a jamais eu d’effet significatif rapporté avec l’aluminium dans les vaccins.

Parcours d’un vaccin

Les exigences de qualité, d’efficacité et de sécurité des vaccins sont très strictes. Avant qu’un vaccin n’arrive sur le marché, il y a tout un parcours préalable à accomplir :

Les chercheurs isolent la bactérie ou le virus responsable de la maladie.

Le principal ingrédient de la plupart des vaccins est le microbe (ou une partie de ce microbe) en cause, tué ou atténué et donc rendu inoffensif. On y ajoute généralement de l’eau stérile ou une solution salée. De plus, certains vaccins contiennent, en quantité minime et strictement réglementée :

  • des conservateurs antibiotiques, pour éviter la contamination du vaccin par des bactéries
  • des stabilisants, pour préserver la qualité du vaccin pendant toute sa durée de conservation
  • un adjuvant, pour stimuler la réponse immunitaire au vaccin

Avant d’être mis à la disposition du public, un vaccin est soumis à une procédure d’essais cliniques longue et rigoureuse, qui a un double objectif : confirmer que le vaccin assure la protection recherchée ET s’assurer qu’il ne provoque pas d’effets indésirables importants. Ces essais permettent aux chercheurs d’établir l’efficacité du vaccin en fonction des doses administrées, le schéma de vaccination, la tolérance des personnes vaccinées, etc. 

Après avoir terminé les essais cliniques, le fabricant du vaccin demande une "autorisation de mise sur le marché" (AMM) à une instance européenne (l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui délivre une autorisation valable dans l’ensemble de l’UE) ou belge (l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), qui délivre une autorisation valable pour la seule Belgique). L’instance consultée se prononce sur la balance bénéfice-risque du produit, c’est-à-dire qu’elle compare le risque d’effets indésirables éventuellement associé au vaccin aux bénéfices attendus pour la santé des personnes vaccinées et accorde ou refuse la mise sur le marché. 

Après la mise sur le marché, la surveillance continue : l’AFMPS assure un suivi permanent de l’efficacité et de la tolérance du vaccin à l’échelle de la population. Par ailleurs, les autorités sanitaires inspectent régulièrement les installations de fabrication des vaccins.

Le nouveau vaccin contre le coronavirus a, lui aussi, dû parcourir tout le processus de validation. Le fait que ce soit allé aussi vite tient surtout à l’importance des moyens humains, techniques et financiers déployés. Pour en savoir davantage sur le vaccin contre le coronavirus

Protection collective et couverture vaccinale

Pour que la vaccination soit vraiment efficace, le nombre de personnes vaccinées doit être suffisamment élevé et dépasser un certain seuil. Ce nombre élevé de personnes vaccinées empêche les microbes de circuler entre individus. C’est ce que l’on appelle la "couverture vaccinale".

Grâce à cette "immunité collective", les personnes les plus fragiles, comme les nouveau-nés pas encore vaccinés ou les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons médicales, sont mieux protégées.

Certaines maladies telles que la poliomyélite, finissent par devenir très rares dans une région (ex. : l’UE) ou disparaître complètement comme la variole. Mais, comme la plupart des microbes qui les causent existent toujours, la vaccination reste indispensable pour limiter ou éviter la réapparition de ces maladies.

Combien coûte un vaccin ? 

La plupart sont en effet gratuits. D’autres sont partiellement remboursés par la mutualité. Voici quelques explications !

En savoir plus

La vaccination a-t-elle des effets indésirables ?

  • Comme n’importe quel médicament, un vaccin peut provoquer des effets indésirables, c’est-à-dire une réaction de l’organisme (souvent) imprévue et (toujours) non souhaitée, et ce quel que soit l’âge de la personne vaccinée. Mais, de façon générale, les avantages de la vaccination dépassent largement les risques.
  • Les effets indésirables les plus fréquents sont bénins et disparaissent en quelques jours : douleur, rougeur ou gonflement à l’endroit de la piqûre, fièvre légère (chez moins d’1 personne sur 10).
  • Des effets indésirables rares et réversibles, peuvent parfois survenir chez le tout-petit : trouble du tonus musculaire ou difficulté d’éveil et de réaction.
  • Dans des cas rarissimes, 1 cas sur 1 million de vaccinations, une réaction allergique violente de type choc anaphylactique peut survenir dans les 15 à 20 minutes suivant l’injection. Cette réaction sera traitée immédiatement avec un traitement approprié.
  • La vaccination peut également entraîner des conséquences qui ne sont pas des effets secondaires liés au vaccin lui-même, comme par exemple un malaise ou des évanouissements. Ceux-ci sont plutôt dus au stress ou à une douleur.

Le saviez-vous ? 

Il ne faut pas confondre les effets indésirables des vaccins avec les contre-indications, très rares, à certaines vaccinations. Certaines personnes ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons liées à leur état de santé : maladie, grossesse (pour certains vaccins), allergies… Ces contre-indications, qui varient selon les vaccins, sont bien connues, et une vérification est évidemment réalisée avant toute vaccination !

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