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La BPCO : comprendre cette maladie respiratoire silencieuse

Avez-vous déjà entendu parler de la BPCO ? Non ? Cette maladie respiratoire chronique touche pourtant des centaines de milliers de Belges. Invisible au quotidien pour beaucoup, elle entraîne essoufflement, fatigue et perte progressive de la capacité respiratoire. Dans cet article, découvrez : quelles en sont les causes, quels symptômes surveiller et quelles solutions existent pour mieux la gérer.

Le tabac, principal facteur de risque

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) se caractérise par une inflammation prolongée des petites voies respiratoires qui entraîne un essoufflement persistant et une perte irréversible de la capacité respiratoire. Dans 80 à 90 % des cas, la BPCO est causée par le tabagisme. Plus une personne fume longtemps et en grande quantité, plus son risque augmente. D’autres facteurs comme la pollution, certains environnements professionnels ou l’exposition à des fumées dans des logements mal ventilés peuvent également jouer un rôle.

La BPCO en quelques chiffres

La BPCO apparaît rarement avant 45 ans, mais devient plus fréquente après 65 ans. À l’échelle mondiale, c’est la 4e cause de mortalité, avec plus de 3 millions de décès chaque année. En Belgique, on estime que 700.000 personnes en souffrent, mais seule la moitié d’entre elles aurait été diagnostiquée. C’est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes et les plus sous-estimées de notre pays.

Quels sont les symptômes ?

La BPCO progresse lentement. Beaucoup de patients ne réalisent pas qu’ils en sont atteints avant que les symptômes s’installent pour de bon :

  • un essoufflement, d’abord lors d'efforts physiques intenses puis progressivement à l'occasion d'activités peu intenses ou même sans efforts physiques ;
  • une toux persistante, souvent accompagnée de glaires ;
  • une fatigue chronique, parfois liée à un manque d’oxygène ;
  • des exacerbations : aggravations soudaines qui peuvent nécessiter une intensification du traitement, ou même une hospitalisation.

Petit à petit, même les activités les plus banales deviennent pénibles : monter les escaliers, aller travailler, s’habiller, jardiner, faire ses courses, se balader à vélo, etc. À la longue, l’ impact sur la qualité de vie des patients peut devenir considérable. La maladie affaiblit les défenses naturelles, ce qui facilite les infections virales et bactériennes.

Des conséquences bien au-delà des poumons

La BPCO ne touche pas seulement la respiration. Elle s’accompagne souvent d’autres maladies ("comorbidités") comme l’hypertension, les maladies cardiaques, le diabète de type 2, l’ostéoporose, la dépression ou même un risque accru de cancer du poumon.

Vivre avec la BPCO

La BPCO est une maladie chronique irréversible : on n’en guérit pas, mais on peut en ralentir l’évolution et améliorer la qualité de vie grâce à une prise en charge adaptée.

  • Arrêter de fumer est la mesure la plus efficace : même si les poumons ne reviennent pas à la normale, arrêter de fumer permet de freiner la progression de la maladie et est donc essentiel. L’arrêt du tabac reste le moyen le plus efficace pour prévenir la BPCO.
  • Les traitements médicamenteux, souvent sous forme d’inhalateurs, aident à ouvrir les voies respiratoires et à réduire les symptômes. Un bon usage des inhalateurs, avec l’accompagnement de votre pharmacien et médecin, est essentiel. Inhalation – Vidéos | Belgian Respiratory Society (BeRS)
  • L’activité physique régulière améliore la force musculaire et la capacité respiratoire. Par exemple, à travers la marche quotidienne, le vélo, la natation ou encore du fitness. Dans certains cas, une rééducation respiratoire peut être prescrite.
  • L’alimentation équilibrée joue aussi un rôle : certains patients sont en sous-poids, d’autres en surpoids, deux situations qui compliquent la gestion de la maladie. Si nécessaire, votre médecin peut vous orienter vers un diététicien ou un médecin nutritionniste pour vous conseiller.
  • La vaccination contre la grippe et le pneumocoque est vivement conseillée pour réduire le risque d’infections aggravantes.

Votre mutualité vous aide à mieux respirer

Vivre avec une BPCO demande un accompagnement sur le long terme. C’est pourquoi Partenamut vous propose plusieurs services et avantages pour vous aider :
  • Interventions dans la kinésithérapie via l’assurance obligatoire, afin de faciliter la rééducation respiratoire et améliorer votre capacité physique
  • Aides au sevrage tabagique pour arrêter de fumer, la mesure la plus efficace pour ralentir l’évolution de la maladie
  • Avantages complémentaires liés à l’activité physique et au soutien psychologique :
    • Activité physique : jusqu’à 95 €/an
    • Soutiens psychologiques : jusqu’à 400 €/an d’intervention, à raison de maximum 20 €/séance ou bilan auprès d’un psychologue ou psychothérapeute, pour maximum 20 séances par an
Découvrez tous les avantages et services ici :
Remboursements et avantages | Mutualité libre Helan

En cas de doute sur vos symptômes ou si vous êtes concerné par les facteurs de risque, n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Plus la maladie est détectée tôt, plus il est possible de la freiner et de conserver une meilleure qualité de vie.
 

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