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Une enquête de Sciensano avait déjà montré l'impact de la crise du coronavirus sur notre mode de vie et notre bien-être. La consommation d'alcool, de tabac, de drogues, de calmants ou de somnifères a notamment augmenté.
"50 à 60 % des fumeurs environ ont modifié leurs habitudes tabagiques pendant la crise sanitaire. Entre 32 et 39 % des fumeurs déclarent fumer davantage par rapport à la période précédant la crise, tandis que seuls 16 à 20 % déclarent fumer moins. La crise a donc un impact plus important sur les habitudes tabagiques que sur la consommation d'alcool"
Source : report5covid-19 de Sciensano.
Les chiffres de l'enquête sur le tabagisme de la Fondation contre le Cancer, qui évalue le comportement tabagique des Belges et le soutien aux mesures politiques antitabac, montrent que la prévalence du tabagisme en 2021 était plus élevée qu'en 2019 avant le Covid.
Si ces changements de comportement persistent, ils pourraient constituer un risque réel et entraîner un lourd impact négatif sur la santé.
Même si la vente de cigarettes devait cesser du jour au lendemain, les conséquences financières du comportement tabagique actuel se feraient encore sentir longtemps, pour tout le monde. Pour les fumeurs, pour les entreprises en raison de l'absentéisme et pour les pouvoirs publics en raison des nombreux coûts liés aux maladies provoquées par le tabac. C'est pourquoi nous devons faire payer l'industrie du tabac pour les dommages qu'elle cause à la santé, et ce sous la forme d'une nouvelle taxe, selon le principe du "pollueur-payeur". C’est tout à fait possible d’un point de vue juridique.
Saviez-vous que vous avez droit à une intervention financière si vous demandez l'aide d'un
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