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Les (jeunes) enfants sont-ils de plus en plus nombreux à consulter un ophtalmologue et à devoir porter des lunettes ? C’est la conclusion qui ressort de l’analyse des remboursements des consultations d'ophtalmologie et des dispositifs optiques destinés aux enfants.
Entre 2016 et 2018, plus d'un quart des enfants affiliés aux Mutualités Libres ont consulté un ophtalmologue. A partir de l'âge de 5 ans, cette proportion est même passée de 1 enfant à 3. Il est peu probable qu'un enfant déclare spontanément qu’il ne voit pas bien. Et pourtant, de plus en plus de (jeunes) enfants doivent porter des lunettes. C'est ce que révèle une étude des Mutualités Libres, basée sur le nombre de consultations des enfants chez les ophtalmologues et sur le remboursement des dispositifs optiques.
Plus d'un quart (28 %) des 488.251 enfants inclus dans l’étude ont consulté un ophtalmologue au moins une fois entre 2016 et 2018. Chez les enfants de plus de 5 ans, cette proportion passe même à 1 sur 3 (35 %). 14 % de ces enfants portent effectivement des lunettes, à en juger par les demandes de remboursement pour les verres ou les montures.
Le pourcentage d'enfants qui portent des lunettes semble avoir augmenté ces dernières années si l'on compare nos données avec des chiffres externes. La littérature nous apprend d’ailleurs que la myopie est l'anomalie oculaire la plus fréquente chez les adolescents. Celle-ci se développe durant la scolarité et est plus courante chez les enfants plus âgés.
Nos résultats montrent que près d'1 adolescent sur 5 porte des lunettes. Chez les filles, ce chiffre est même supérieur à 1 sur 4 (26 %). Le nombre de filles qui portent des lunettes augmente dès l'âge de 9 ans. Une poussée de croissance plus précoce chez les filles pourrait expliquer ce phénomène. Notre étude nous permet également de déduire qu’il y a plus d'enfants qui portent des lunettes en Wallonie : plus de 1 sur 6 contre environ 1 sur 8 en Flandre et à Bruxelles.
La cause de la myopie est en grande partie génétique, mais il est possible de ralentir sa progression durant la petite enfance grâce aux activités en extérieur et en limitant l’utilisation des écrans.
Les jeunes yeux sont en plein développement. C'est pourquoi les ophtalmologues préconisent une activité en plein air durant au moins 2 heures par jour. De plus, après 20 minutes de temps d'écran, il est important de porter son regard au loin ou de se dégourdir les jambes pendant au moins 20 secondes.
Une autre anomalie courante chez les enfants est l'amblyopie, un œil paresseux. 2 à 5 % des enfants de moins de 6 ans en souffrent. L'hypermétropie et le strabisme peuvent en être la cause. Jusqu'à l'âge de 8 ans, bon nombre des enfants reçoivent un pansement occlusif à placer sur l'œil sain, pour stimuler l'œil paresseux : entre 2013 et 2018, environ 1 enfant sur 100 de 4 à 9 ans avait un œil couvert. L'amblyopie entraîne une perte de la vision irréversible si aucun traitement n'est entrepris avant l'âge de 8 ans.
Heureusement, l'amblyopie peut être détectée lors de l’un des dépistages oculaires organisés par les Communautés. Les jeunes enfants font l'objet d'un dépistage par l'ONE entre 18 et 36 mois, suivi d'un test de vision en première et troisième maternelle, organisé par la Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE)ou le centre Psycho-Médico-Social (PMS). Il y a également trois autres dépistages à l'école primaire et trois également dans l’enseignement secondaire. « Si votre enfant est envoyé chez l'ophtalmologue par l’une de ces institutions, il est important de suivre cette recommandation », souligne le Professeur Monique Cordonnier. Parmi les tout-petits, 9 à 15 % sont envoyés chez le spécialiste après le dépistage.
La prévention est une des priorités des Mutualités Libres. Une bonne stratégie de prévention est également nécessaire pour les problèmes visuels. Il faut porter une attention particulière aux enfants et adolescents, mais aussi sensibiliser leurs parents et enseignants. C'est pourquoi nos mutualités recommandent la règle 20-20-2, selon laquelle les enfants jouent dehors pendant au moins deux heures par jour et limitent leur temps d’écran à un maximum de vingt minutes à la fois.
Grâce aux nombreux dépistages, les éventuels problèmes visuels peuvent être détectés dès le plus jeune âge. Il est néanmoins crucial de suivre le traitement et les conseils de l'ophtalmologue afin de pouvoir traiter toute anomalie dès le début. L'assurance obligatoire intervient d’ailleurs dans les frais de consultation chez l'ophtalmologue. Les dispositifs optiques prescrits par ce dernier, tels que les lunettes et montures, les lentilles, etc. sont également partiellement remboursés par l'assurance obligatoire.
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