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Depuis l'apparition du coronavirus, nous avons été bombardés d'informations, fiables et moins fiables, sur les virus et notre système immunitaire. Comment notre corps se défend-il face à une telle “bestiole” ? Et d’ailleurs, s’agit-il vraiment d’une “bestiole” ? Voici quelques informations importantes sur notre immunité.
Un virus est un organisme microscopique qui se niche dans les cellules d'autres êtres vivants. Contrairement à ce que beaucoup pensent, un virus n'est pas un animal. En fait, il s'agit d’une enveloppe de protéines pleine de matériel génétique. Les virus sont très petits, même pour des microbes. Ils sont en moyenne dix à cent fois plus petits que les bactéries.
Les virus se propagent lorsqu'ils sont éjectés du corps. Dans le cas des virus de la diarrhée, ils sortent du tube digestif. Le coronavirus, quant à lui, est expulsé par les voies respiratoires, principalement lorsque vous toussez ou éternuez, mais aussi lorsque vous parlez. Vous envoyez de petites gouttelettes dans l'air, souvent si petites que vous ne pouvez les voir à l'oeil nu, mais elles contiennent des virus. Si ceux-ci entrent en contact avec une autre personne, ils peuvent également l'infecter.
Notre corps est doté d'un système immunitaire impressionnant, qui s'attaque en principe à tous les "envahisseurs étrangers", qu’il s’agisse de microbes tels que des virus, ou de matériaux ou de cellules cancéreuses. C'est pourquoi, par exemple, la peau s'enflamme autour d'une écharde. Notre corps dispose de nombreux mécanismes pour attaquer un intrus tel qu'un virus.
Quelques exemples :
Gardez votre corps en bonne santé pour garantir le fonctionnement optimal de votre système immunitaire. Vous pouvez y parvenir en menant une vie saine.
Mangez sain et varié, afin d'obtenir toutes les vitamines et les nutriments dont vous avez besoin. Dormez suffisamment. Evitez le stress. Bougez. Ne fumez pas. Lorsque votre corps est en pleine forme, votre système immunitaire l'est aussi. Mais cela ne suffira peut-être pas pour éviter toutes les infections virales. Il n'existe pas de remède miracle, ou alors il s'agirait d'un vaccin.
Nous possédons tous un système immunitaire inné contre les agents pathogènes, plus un système immunitaire adaptatif ou acquis. Il s'agit de réactions spécifiques à certains agents pathogènes, apprises tout au long de notre existence. Une réponse adaptée à chaque agresseur spécifique.
Ce système est très efficace, mais notre corps doit d'abord apprendre ces réactions. Il s'agit d'un apprentissage, émaillé d'essais et d'erreurs. La première fois que notre corps est infecté par un virus qu'il n'a jamais vu, il nous faut une à deux semaines pour nous débarrasser de cette infection. Nous pouvons donc en être longtemps malades. Si, par la suite, nous entrons en contact avec le même virus ou un virus similaire, les anticorps adéquats seront immédiatement prêts et le virus n'aura aucune chance. Certains anticorps restent dans notre corps tout au long de notre vie. D'autres sont à nouveau décomposés.
Néanmoins, notre système immunitaire possède une sorte de mémoire. En cas d’infection ‘connue’, il se souvient des anticorps dont nous avons besoin et les crée en un clin d'oeil. Nous développons ainsi avec l’âge une ‘résistance’ à certains virus. C’est le cas pour certaines maladies infantiles, comme la varicelle, que nous ne contractons qu'une seule fois dans notre vie. Plus nous avons déjà été en contact avec des agents pathogènes, plus notre système immunitaire adaptatif gagne en efficacité.
Un vaccin permet d’activer notre propre système immunitaire adaptatif. Lors de la vaccination, une version inoffensive - morte ou affaiblie - du virus, ou une particule de celui-ci, est injectée après avoir été cultivée. Parfois, on ajoute un adjuvant qui émet un signal de danger à l’égard du corps. Le système immunitaire entre alors en action et élimine les intrus. Ce faisant, il crée les anticorps adéquats. Lorsque le véritable virus arrive, le corps lui oppose les défenses adaptées.
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