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vruchtbaarheidsproblemen vrouw met zwangerschapstest
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Comment faire face aux problèmes de fertilité chez soi ou dans son entourage ?

Pas encore d'enfants ? C'est la question que l'on pose souvent aux femmes dès la fin de la vingtaine. Cela peut sembler être une question anodine, mais la réponse cache une réalité douloureuse pour un couple sur six : ils font face à des problèmes de fertilité. Leur désir de grossesse passe par un parcours de fertilité intense, sans garantie de succès. Que ressentent ces couples ? Et où trouver des personnes qui comprennent ce que vous ressentez lorsque tout ne se déroule pas comme espéré ?

Comment se comporter avec les personnes qui suivent un parcours de fertilité ?

Les chiffres:

  • Depuis 1978, 8 millions de bébés sont nés grâce à la FIV et à l'ICSI dans le monde.
  • En Belgique, plus de 42.000 traitements par FIV et ICSI sont débutés chaque année.
  • Chaque année, 6.000 bébés naissent dans notre pays suite à un parcours de PMA.
  • 1 personne sur 3 suivant un traitement contre l'infertilité souffre de dépression ou d'anxiété.

Conseils pour la famille, les amis, les collègues et les connaissances

Ils aspirent à avoir un enfant, mais cela ne se produit pas spontanément. Certains couples en parlent ouvertement, d'autres préfèrent taire leur projet. Mais tous vivent une véritable montagne russe émotionnelle, marquée par les hormones, l'espoir, la déception, le soulagement, la joie et la tristesse.

Et c'est extrêmement difficile. Comment les soutenir ? Sofie, de Kop Op Compagnie, nous donne quelques conseils.

1. Faites preuve de compréhension et d’indulgence

Il est parfois difficile d'être confrontés à des grossesses faciles. Bien sûr, nous sommes heureux pour les autres, mais parfois, cela reste trop douloureux. Vous pouvez par exemple nous annoncer votre grossesse par message. Cela nous laisse le temps d'assimiler la nouvelle : ainsi, nous évitons de devoir immédiatement feindre une explosion de joie alors que nous avons en fait les larmes aux yeux.

2. Comprenez qu'il ne suffit pas de « lâcher prise »

Nous avons vraiment tout essayé, y compris de « lâcher prise ». Le désir profond d'avoir un enfant va bien au-delà de la bataille médicale que nous traversons aujourd'hui pour mener une grossesse à terme. Notre avenir est également incertain. Fêterons-nous un jour Noël accompagnés de notre petite famille ? Et plus tard, avec nos petits-enfants ? Ce n'est pas quelque chose que l'on oublie simplement en « se détendant ».

3. Laissez-nous le choix d’en parler ou non, et à quel moment

Parfois, nous voulons simplement passer une bonne soirée entre amis sans parler de nos « problèmes ». De petits gestes, comme une carte surprise dans la boîte aux lettres, nous font sentir que vous pensez à nous sans que nous ayons spécialement besoin d'en parler.

4. Soyez à l’écoute et faites preuve de bienveillance

Ne proposez pas de « solutions » ou de « conseils ». Sans le vouloir, vous risquez parfois de faire plus de mal que de bien. Il vous suffit d'être présents. Dites par exemple : « Je croise les doigts pour toi ».

Conseils pour les personnes dans la même situation

Kim et Sofie se sont rencontrées alors qu’elles éprouvaient des difficultés à avoir un enfant. Leur parcours était solitaire, le sujet tabou et leur entourage parfois peu compréhensif. Elles ont rapidement conclu qu'il fallait changer les choses : il faut créer des liens entre les personnes dans la même situation, fournir des outils psychologiques pour faire face aux problèmes de fertilité et donner des informations claires et adaptées.

C'est pourquoi elles ont lancé Kop Op Compagnie : vous pouvez les trouver sur TikTok et Instagram (@kop_op_compagnie) et, hors ligne, elles organisent notamment des groupes de parole dans quatre villes flamandes.

Vous êtes dans le même bateau ? Voici ce que Kim et Sofie tiennent à vous dire :

1. Préparez-vous bien

Il est important d'aborder votre parcours avec confiance. Sachez que les procédures varient d'un hôpital à l'autre. Pouvez-vous poser toutes vos questions à votre médecin et osez-vous prendre du recul ? Ou vous ne vous sentez pas à l'aise avec un médecin ou un hôpital en particulier ? N'hésitez pas à suivre votre intuition.

2. Placez-vous sans complexe au premier plan

Privilégiez votre bien-être et ne renoncez pas à ce qui vous donne de l'énergie. Faites ce que vous aimez et prenez soin de vous. Évitez les obligations sociales telles que les « baby showers » si elles vous mettent mal à l'aise : vos proches comprendront sans aucun doute.

3. Faites une pause à temps

On passe souvent d'un cycle de FIV à l'autre. Mais il faut faire face à beaucoup d'émotions et notre corps est également mis à rude épreuve. Faire une pause n'est pas une perte de temps, mais est bénéfique pour votre corps, votre esprit et votre relation. Rechargez vos batteries et retrouvez qui vous êtes sans la pression du parcours PMA.

L'histoire de Sofie, cofondatrice de Kop Op Compagnie

On a l'impression d'échouer dans sa soi-disant mission sur terre : faire des enfants.

« J'avais 32 ans, notre maison venait d'être rénovée, nous étions prêts à avoir
des enfants. Lorsque nous avons appris que mon mari souffrait d'une baisse
de fertilité, cela a été un choc. Avec une certaine naïveté, nous nous sommes
lancés dans un parcours de procréation médicalement assistée.

Six cycles sont remboursés, mais la FIV et l'ICSI ne garantissent pas forcément d'avoir
un enfant. Dans un premier hôpital, nous avons fait trois tentatives. Nous
avons ensuite frappé à la porte de l'UZ Jette, véritable référence mondiale
en matière de fertilité. »

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