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En Belgique, quelque 13.000 personnes souffrent de COVID de longue durée. Il s'agit de personnes qui, jusqu'à six mois après une infection au COVID, continuent de présenter un ou plusieurs symptômes. Fatigue, épuisement et maux de tête sont les symptômes persistants les plus courants chez ces patients. Depuis le 1er juillet 2022, les patients présentant des symptômes de COVID de longue durée peuvent bénéficier du remboursement des soins nécessaires.
En collaboration avec le médecin généraliste, le dispensateur de soins impliqué et le patient, un plan de traitement est établi avec des objectifs sur mesure pour le patient.
Le trajet de soins est évalué régulièrement et adapté si nécessaire, pendant une période de six mois. Si des soins de plus longue durée sont nécessaires, ce trajet peut être prolongé une nouvelle fois ou le patient peut être orienté vers des soins plus spécialisés. Les patients ne paient rien pour les soins post-COVID-19 dans le cadre de ces trajets de soins : il n’y a donc ni ticket modérateur, ni supplément.
Le trajet de soins n’est proposé qu’aux patients qui continuent de présenter des symptômes douze semaines après une infection aigüe au COVID-19, ou aux patients qui ont été testés positifs au COVID-19 douze semaines auparavant.
Les traitements remboursés dépendent de la nécessité des soins et du trajet de soins du patient. Deux options sont possibles :
La convention sur les trajets de soins post-COVID-19 est conclue pour un an à compter du 1er juillet 2022.
Les participants au projet COVIMPACT de Sciensano qui présentaient encore un ou plusieurs symptômes six mois après une infection au COVID-19 se plaignaient le plus souvent de fatigue ou d'épuisement. L'étude met aussi en évidence un lien entre certains facteurs médicaux et socio-économiques et le risque de COVID à long terme..
Avec l'étude COVIMPACT, Sciensano vise à en savoir plus sur le COVID de longue durée et ses effets à long terme sur la santé physique, mentale et sociale. Le COVID de longue durée répond à plusieurs définitions. La définition largement utilisée par le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) dispose qu'une personne présente encore au moins un symptôme lié à cette infection 3 mois après une infection au COVID-19.
Selon cette définition, 47% des participants ont déclaré avoir conservé au moins 1 symptôme 3 mois après leur infection au COVID-19. C'était toujours le cas pour 32% des participants après 6 mois. Ces taux sont basés sur les déclarations des participants. Six mois après l'infection par le COVID-19, la fatigue/l'épuisement était le symptôme persistant le plus courant chez les participants souffrant de COVID de longue durée (50%).
Les autres symptômes persistants qui restaient les plus fréquents après 6 mois :
Non moins de 23% des participants ont déclaré qu'ils avaient reçu un diagnostic médical de COVID de longue durée dans les 6 mois suivant l'infection. Ces pourcentages représentent une accumulation de cas tout au long de l'étude, et ne peuvent être simplement projetés sur l'ensemble des personnes ayant contracté le COVID-19 dans notre pays.
Il faut aussi noter que les symptômes du COVID de longue durée peuvent aussi se manifester dans d'autres conditions. Bien que les participants au projet aient déclaré qu'ils ne présentaient pas ces symptômes avant leur infection, il faut tenir compte de cette possibilité.
Tous les participants atteints de COVID de longue durée ne déclarent pas être en moins bonne santé après leur infection par le COVID-19. Environ 30 % des participants au COVID de longue durée (après 3 et 6 mois) se sentent malgré tout complètement rétablis. Ainsi, la persistance des symptômes après 3 ou 6 mois ne signifie pas nécessairement que les personnes concernées se sentent en moins bonne santé.
À l'inverse, 4 % des participants souffrant de COVID de longue durée affrontent des limitations fonctionnelles sévères après 3 et 6 mois, et 2 % des difficultés respiratoires sévères. Et 3 % des participants déclarent rencontrer des difficultés financières importantes en raison de leur état de santé.
Les résultats du projet COVIMPACT montrent que certains participants étaient plus susceptibles que d'autres de présenter un COVID de longue durée 3 et 6 mois après l'infection :
Découvrez l’enquête complète de Sciensano
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