L’alcool : un risque sous-estimé, même à faible dose
En Belgique, l'alcool fait partie du quotidien : plus de 8 Belges sur 10 en boivent occasionnellement ou régulièrement. Pourtant, ses effets sur la santé sont souvent sous-estimés. Selon une étude récente de Sciensano, plus de 4.000 décès en Belgique en 2021 étaient liés à la consommation d'alcool, soit 3 % de l'ensemble des décès cette année-là. Contrairement à certaines idées reçues, même une faible consommation d'alcool présente des risques pour la santé.
L'alcool, un enjeu de santé publique
En Belgique, l'alcool fait partie du quotidien : plus de 8 Belges sur 10 en boivent occasionnellement ou régulièrement. Pourtant, ses effets sur la santé sont souvent sous-estimés. Selon une étude récente de Sciensano, plus de 4.000 décès en Belgique en 2021 étaient liés à la consommation d'alcool, soit 3 % de l'ensemble des décès cette année-là. Contrairement à certaines idées reçues, même une faible consommation d'alcool présente des risques pour la santé.
Quel impact pour la santé ?
La consommation d'alcool, même modérée, augmente le risque de développer diverses maladies :
- Cancers : notamment colorectal, sein et foie
- Maladies cardiovasculaires : hypertension, AVC
- Maladies du foie : cirrhose, insuffisance hépatique
- Problèmes mentaux : dépression, anxiété, troubles du sommeil
En Belgique, plus de la moitié des décès dus à la cirrhose du foie sont attribuables à l'alcool. Pour tout savoir sur les effets de l'alcool sur votre santé, consultez notre article détaillé.
Recommandations du Conseil Supérieur de la Santé
Face à ces constats, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a récemment formulé de nouvelles recommandations pour réduire les dommages liés à la consommation d'alcool :
- Relever l'âge minimum d'achat à 18 ans pour toutes les boissons alcoolisées.
- Fixer un prix minimum pour l'alcool afin d'en limiter l'accessibilité.
- Inclure des avertissements sanitaires sur les emballages des boissons alcoolisées.
- Faciliter l'accès à l'eau gratuite dans les bars et restaurants.
- Interdire le marketing et la publicité pour l'alcool et, en attendant, imposer des règles temporaires sur la fréquence, le lieu et les messages autorisés.
→ L'objectif ? Sensibiliser le public et encourager une consommation plus responsable.
Certaines personnes sont plus à risque
Certaines personnes sont plus vulnérables aux effets négatifs de l’alcool et doivent redoubler de prudence en cas de consommation. C’est notamment le cas des + de 55 ans, des jeunes adultes (entre 18 à 24 ans), des personnes prenant des médicaments et de celles souffrant de problèmes de santé pouvant être aggravés par l’alcool. Les personnes ayant des troubles psychiques, un faible poids corporel ou des antécédents familiaux de troubles liés à l’alcool sont également plus à risque. Ces recommandations restent générales et ne prennent pas en compte les situations individuelles. En cas de doute, il est préférable de consulter un professionnel de la santé.
L'alcool est une substance toxique, psychoactive et qui induit une dépendance.
Si vous ne voulez prendre aucun risque, il est préférable de ne pas boire d’alcool du tout. Moins vous buvez, moins le risque est élevé. Si vous souhaitez limiter votre consommation, voici quelques conseils pratiques :
- Fixez-vous un objectif réaliste : par exemple, ne pas dépasser 10 verres standards par semaine (qu’est-ce qu’un verre standard ?).
- Prévoyez au minimum 2 jours sans alcool chaque semaine pour favoriser la récupération et éviter toute habitude quotidienne.
- Remplacez l'alcool par des alternatives sans alcool (mocktails, bières sans alcool).
- Alternez : après chaque verre d'alcool, buvez un verre de boisson non alcoolisée.
- Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent dans votre démarche.
- En cas de difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide à un professionnel de la santé.
Vos questions fréquentes sur l'alcool et la santé
Boire un verre par jour est-il sans danger ?
Non. Aucune consommation d'alcool n'est sans risque. Même à faible dose, l'alcool augmente le risque de certaines maladies, notamment le cancer.
L'alcool est-il mauvais pour le cœur ?
Oui. Une consommation excessive augmente le risque de maladies cardiovasculaires, d'hypertension et d'AVC.
Comment savoir si je bois trop ?
Si vous dépassez 10 verres par semaine ou si vous avez du mal à réduire votre consommation, il peut être utile d'en parler à un professionnel.
Que faire si je veux arrêter ou diminuer ma consommation ?
Si vous êtes préoccupé par votre consommation d’alcool ou celle d’un proche, consultez votre médecin. Il pourra vous proposer un traitement ou vous orienter vers un spécialiste. Des associations peuvent aussi vous accompagner de manière anonyme.
Si je fais appel à un addictologue, ai-je droit à un remboursement ?
Votre mutualité intervient pour réduire vos frais de consultations. La somme exacte dépend de votre situation.
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