
Un burn-out, ça peut arriver à tout le monde
Le burn-out n'est pas une maladie, mais un syndrome. Le burn-out reste une matière difficile pour les médecins et les chercheurs. Qu'est ce qu'un burn-out au juste? Quels en sont les symptômes? Et que pouvez-vous y faire?
Un burn-out n'est pas un problème univoque
Un collègue qui, auparavant, arrivait toujours dans les premiers au travail et papotait joyeusement avec tout le monde, est plutôt maussade ces derniers temps lorsque vous lui demandez quelque chose. Ce n’est peut-être rien de grave : un mauvais jour ou de la mauvaise humeur. Mais ce comportement peut aussi être symptomatique d’un risque de burn-out. Ce n'est pas un problème univoque. Ce qui est certain, c’est qu’il se manifeste au travail et qu’il en découle aussi le plus souvent.
Les symptômes d'un burn-out
Perdre le contrôle de ses émotions est l’un des principaux symptômes du burnout. En plus des problèmes émotionnels, les individus souffrant de burn-out sont également confrontés à un
épuisement mental et physique. A cela, il faut encore ajouter qu’un burn-out entraîne souvent des problèmes de mémoire ou de concentration, avec souvent un sentiment d’incompétence pour conséquence. Ces personnes finissent par se distancier du travail.
Les travailleurs les plus impliqués
Les causes d’un burn-out sont très complexes, mais la surcharge de travail est à la base. Vous entrez dans une zone dangereuse à partir du moment où les exigences de votre travail sont trop élevées, et où vous vous sentez en même temps moins soutenu et aidé. D’autres facteurs, tels que l’environnement privé ou la personnalité, jouent également un rôle. Ils peuvent agir comme tampon de protection ou peuvent au contraire renforcer l’effet de burn-out. L’employeur peut imposer une charge de travail élevée. Mais parfois, c'est le travailleur lui-même qui se met trop de
pression. Ce sont justement les travailleurs les plus impliqués et les plus engagés qui sont les plus sensibles au burn-out.
Dévoués et perfectionnistes
Les perfectionnistes et les personnes dévouées : deux grands groupes à risques pour le burn-out. Le perfectionnisme peut être positif. Ce sont ces personnes qui mettent les bouchées doubles. Mais il peut aussi être négatif. Certains placent la barre trop haut pour eux-mêmes. Ils veulent garder entièrement le contrôle. Etre extrêmement perfectionniste requiert énormément d’énergie. Le second groupe, celui des personnes dévouées, éprouve des difficultés à mettre des limites. Ils n’osent pas dire non et le travail s’accumule, jusqu'à ce qu’ils soient dépassés. Les perfectionnistes se mettent eux-mêmes trop la pression, tandis que les dévoués reçoivent trop de travail.
Les étudiants en souffrent aussi
Le burn-out ne se limite pas aux travailleurs plus âgés et épuisés. Les plus jeunes y sont également sensibles. Le burn-out peut aussi toucher les étudiants. Même si on n’est pas payé pour les faire, les études peuvent aussi engendrer une grosse pression. Les jeunes enfants d’aujourd’hui, à l’agenda bien rempli de leçons de violon, diction, tennis et danse courent-ils également
un risque? La pression sur les enfants augmente très certainement mais les recherches n'ont pas encore démontré de façon univoque que cette pression peut provoquer un burn-out.
Eviter un burn-out
Pour éviter un burnout ou s’en remettre, il faut apprendre à fixer des limites. Fixer des limites et dire non à temps sont des attitudes que vous pouvez apprendre. Ce point est primordial pour se rétablir après un burn-out. Structurer votre travail et votre vie privée aide à mettre de l’ordre dans vos affaires et à vous y tenir. L’approche du burn-out doit être examinée de manière individuelle. Certains abordent le problème avec leur employeur. D’autres ne veulent plus aucun contact avec le travail. Dans de tels moments, vous devez essayer de ressentir ce dont la personne a besoin.
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