Les quatre facteurs vitaux: un geste pour soi, pour les autres, et pour la planète

Ce qui est bon pour vous l’est aussi souvent pour la planète

Quatre facteurs comportementaux seulement - les quatre facteurs vitaux - réduisent le risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, la démence vasculaire et le cancer de près de 80 %.

De plus, votre espérance de vie augmente de près de 14 ans si vous respectez ces facteurs. Sam Proesmans : « Modifier son comportement même à un âge avancé a tout son sens. Il n'est jamais trop tard pour agir. »

En faisant des choix plus sains pour vous-même, vous avez également un impact positif sur le changement climatique:

• Sachant que 15 % des émissions mondiales de CO2 proviennent de la production de viande, votre décision de ne pas consommer de charcuterie a donc un impact
• Si vous évitez les produits contenant de l'huile de palme, vous contribuez à la sauvegarde des forêts tropicales
• Et en achetant moins de nourriture, vous en gaspillez moins

Tout cela est bénéfique pour la planète.

Voici les 4 facteurs vitaux

1. Ne pas fumer

La moitié des fumeurs en décèdent.

2. Bouger 30 minutes par jour

En plein air de préférence, à une intensité modérée. Le vélo ou la marche énergique font des merveilles : aussi bien physiquement que mentalement.

3. Manger sainement

• Pas trop, ni trop souvent. Servez-vous de plus petites portions, mangez plus lentement, et ne prolongez pas votre repas au-delà de 20 minutes.
• Des produits végétaux principalement. Des fruits et légumes frais, des noix, des graines, des légumineuses et des céréales complètes riches en fibres.
• Pas trop transformé. Du sel, du sucre ou des graisses sont ajoutés à la plupart des aliments comme exhausteurs de goût. Et parfois également des colorants, des arômes et des conservateurs artificiels.
• Pas trop gras. Les graisses végétales non saturées, comme l'huile d'olive, sont préférables aux graisses saturées (souvent d'origine animale).
• Pas trop sucré. Les fruits sucrés riches en fibres sont bons, les sodas ne le sont pas. Évitez les édulcorants artificiels : ils vous incitent à consommer davantage de sucre.

plus de conseils

4. Maintenir son IMC en dessous de 30

Et au-dessus de 20. Parce qu’un poids trop bas n’est pas sain non plus.

Ce que vous faites pour les autres contribue à une société plus saine

Cela a-t-il de l'importance que je n'utilise pas de pesticides dans un monde qui compte huit milliards d'autres personnes ? " Absolument ", assure Sam Proesmans. " Les actions individuelles ont des conséquences collectives. 

Les Belges appartiennent par exemple aux plus grands consommateurs d’antibiotiques. Mais si trop de gens prennent trop souvent des antibiotiques, cela crée à long terme des superbactéries résistantes, contre lesquelles aucun antibiotique n’est efficace. Et cela devient alors un problème pour tous. Les antibiotiques sont bénéfiques pour l’individu, mais présentent un risque pour la santé publique. "

Il est donc parfois nécessaire, dans l'intérêt de tous, de déplacer votre attention d’un bénéfice personnel à court terme vers un impact sociétal à long terme.

Cela a donc de l’importance de :

• se faire vacciner. Cela peut sauver votre vie et celle des autres, et éradiquer les maladies infectieuses.
• éviter les (emballages) plastiques. Ils perturbent votre microbiome et votre système hormonal, et sont nocifs pour la planète.
• ne pas utiliser de désherbants et de pesticides. Ils peuvent provoquer des cancers et d’autres maladies, chez vous et les autres. Ils sont également désastreux pour les insectes et la pollinisation.
• ne pas être excessivement hygiénique. Pour un microbiome varié, il est important que les « bons » microbes survivent. Les enfants peuvent tout à fait manger un sandwich avec les mains sales après avoir joué dehors.
• être solidaire. Sans solidarité, il n'y a pas de collectivité saine.